Lula elle est partie.

Ça finira mal.

Month: September, 2011

Soudain, dans l’noir à chaque fois…

by lulasaysdotnet

J’aime aller au cinéma quand…
C’est comme si j’emmenais mon noir et gris faire un tour, comme si j’allais les semer dans les salles obscures. Je vais voir des films lourds, durs, sombres, des films qui brisent un peu. Comme ça c’est pas ma douleur qui déborde sur mes joues, c’est le film et ses morceaux, une fois dehors, ça va mieux.

J’crois que j’ai fini d’aller au cinéma tous les jours.

 

It’s Friday, I’m…

by lulasaysdotnet

…drowning.

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by lulasaysdotnet

Take me on a trip, i’d like to go someday.

by lulasaysdotnet

Take me to NY, i’d like to see LA…

Take me anywhere.

Long time no see.

by lulasaysdotnet

De lien en lien, on tombe sur un air qu’on connaît, qu’on avait oublié. On grimace. Oh et puis on écoute… Et ça n’a plus la même saveur. Les souvenirs, s’ils n’ont pas de date de péremption, changent de goût avec le temps.

 

Nobody puts Baby in the corner.

by lulasaysdotnet

Mum, Dad, you shouldn’t have said that. I am soooooo mad at you right now.

Actually, words come pretty easily, they just don’t come out.

by lulasaysdotnet

Maman j’ai besoin de savoir.
Au début, je ne voulais pas en parler, ça ne te regardait pas. Mais maintenant, je me rends compte qu’il ne s’agissait pas que de moi. Bien sûr que je ne vais pas tout te raconter, bien sûr que tu ne veux pas tout savoir, que tu as ta pudeur et que j’ai la mienne, un peu la même, je suis ta fille. Mais peut-être que…
Je voudrais comprendre, ce que tu as ressenti, ce que tu as vécu. Je sais à peu près comment moi, je réagirais si mon enfant me disait qu’il est homo. Mais je ne sais pas à ta place, je ne sais pas pour toi.

Sur le moment, je pensais avoir plus ou moins cadré tes peurs et tes questions, et je sais les mots que j’ai employé pour les entraver du mieux que je pouvais. J’avais voulu te protéger, te rassurer, t’atterrir en douceur, te donner les clés. Mais en fait, je ne sais pas vraiment. Si tu en avais eu d’autres, de questions, je ne me l’étais pas demandé. Maintenant je voudrais savoir. Maman, ça fait quoi que ta fille soit lesbienne ?

It’s just another rainy sunday afternoon.

by lulasaysdotnet

Ou pas.

I wanna be 5 again.

by lulasaysdotnet

Passer directement au 13 septembre. Ptet que j’vais dormir toute la journée. J’veux pas parler, j’veux pas dire merci, j’veux pas être déçue, j’veux en vouloir à personne. J’veux juste qu’on m’foute la paix.
L’année prochaine, pour mon anniversaire, je loue une île déserte.

Et puis pourquoi y a 13 fois Ma faute à toi sur mon ipod au juste ?

Come on Baby light my fire.

by lulasaysdotnet

Ressentir. Puissance mille. Puissance trop fort. Jamais contente ouais.
Les odeurs, la chaleur, l’humidité, jusque dans mes os, dans mon genou qui craque, qui me lâche. Sentir. Tout sentir. Jusqu’à l’irritation, et puis au prochain contact, je me déchire, je craque, je me répands, j’ai le souffle qui s’accroche, qui ne veut plus sortir, ni entrer, qui ne veut plus passer, j’ai les yeux qui débordent, et des hurlements coincés dans la gorge. Si on me demande pourquoi je ne sais pas. Des instincts plutôt que des sentiments. Voir ma mère, je veux voir ma mère. Et puis j’ai froid dans l’ventre, et puis j’ai peur, j’ai pas envie, j’ai pas envie, j’ai pas envie. Sans raison. Sans raison ? Pas de fumée sans feu il paraît. Je ne sais pas. J’ai plus envie de croire aux dictons. Des inctincts. Animale. Il ne faut pas que j’y pense. Quand ça effleure mes pensées, Jack l’Éventreur prend ma place, et répandrait volontiers ses organes, ses entrailles et son sang partout, ça serait dégueulasse, et puis les tiennes avec, et puis les miennes. Ça serait dégueulasse. Violent. Il ne faut pas que j’y pense. Quand ça effleure mes pensées, c’est tout rouge derrière mes yeux, et puis mon cœur se crève. Alors je n’y pense pas… Bien sûr que si j’y pense. Violence. Je n’y pense plus, je parle à quelqu’un d’autre, je souris, je fais n’importe quoi mais je n’y pense plus, je n’y pense pas, je pense à autre chose, oui mais pas à celle là, je n’y pense pas. Bien sûr que si j’y pense. Des instincts. Animale. J’ai mangé debout à même la casserole, sans vraiment mâcher, j’me suis brûlée. Des instincts. Quand-est-ce-que mes yeux se ferment ?
Une cigarette. Un verre de lait. Le chat. Quelques notes. Je ne pense plus. À rien. Enfin si. Je cherche du doux et du chaud, du sucré. Je ferme les yeux. Demain ça ira mieux.