In a late night moment of joy.
by lulasaysdotnet
Lentement, le barrage a lâché. C’était pas une grosse explosion, pleine d’effets spéciaux, du genre de celle que tu vois en arrière plan de gens qui courent. C’était pas Hiroshima.
C’était des fissures, une par une. Sournoises. Que j’ai essayé de colmater. Que j’ai essayé d’ignorer. Et puis la plus grosse fissure et le torrent de larmes. Dans mon lit comme une conne, à 3 heures du mat’, déclenché par une connerie, par de la fiction. J’ai réalisé d’un coup que je pleurais. Enfin. Que j’avais craqué. Et alors là j’ai foutu un coup de pied dans le barrage moi-même, et la larme du coin de l’oeil s’est muée en gros sanglots. En crise de larmes. Je me souviens même pas pourquoi je pleurais au départ, je sais pas vraiment pourquoi je pleurais au final, mais j’ai profité de la brèche et je pèse d’un coup des tonnes de moins.
Et maintenant it´s oh so quiet.