Lula elle est partie.

Ça finira mal.

Month: December, 2011

What can I say ?

by lulasaysdotnet

Il faudrait inventer des nouveaux mots, ou en apprendre plus. Parce-que parfois, souvent, trop souvent, ça fait comme une bulle qui éclate, ça ne laisse qu’un joli vide à combler, et moi j’sais pas quoi dire.

Je me lève et je prends des pillules pour dormir.

by lulasaysdotnet

C’est comme dans ce vieux bouquin chez mes grands parents, lu et relu tous les étés de 96 à 2003, et où le héros vivait inlassablement le même jour – celui de la rentrée. Quand je le lisais je me disais que je deviendrais folle si je devais rester bloquée sur un jour sans pouvoir avancer. Et c’est exactement ce qui est en train d’arriver.

J’veux pas faire la même chose tous les jours toute ma vie. Au secours.

Et puis le temps qui ne s’écoulerait pas, ça serait des aiguilles dans les bulles de mon papier.

Crève charogne.

by lulasaysdotnet

Des mots d’amour. Des mots de tous les jours, tout ça.

J’ai l’coeur qui s’balade sur le bord d’un précipice, qui joue au con. J’ai l’coeur qu’est tombé sur un fruit pourri et qui a encore le goût en bouche, au fond. J’ai l’coeur qui dirige tout mais ne contrôle rien, qui s’prend pour qui ? J’ai l’coeur qui ferme sa gueule quand il faudrait pas et qui l’ouvre quand il devrait se taire. J’ai l’coeur qui prend trop de place, qui disparait.

Mon coeur est un imbécile capricieux bien trop vulnérable. Cette année j’ai pas fait ma réserve de papier bulle.

Et puis je prends des trains à travers la plaine. La prochaine fois j’irai me promener en boxer dans les orties ça sera plus intelligent.

Tes erreurs, mes jugements, mes jurons, tes errements.

by lulasaysdotnet

Can you practice what you preach ?

If i lay here, if i just lay here…

by lulasaysdotnet

Violently happy.

by lulasaysdotnet

Paris m’avait tellement manqué que j’en veux en intraveineuse.

En deux heures d’errance, j’ai été bousculée plus que de raison, sans un mot d’excuse, sans même un regard, par une brochette de connards prétentieux et de pétasses hautaines, au moins dix personnes se sont arrêtées bêtement au milieu du chemin en regardant autour d’eux comme si leur cerveau avait subitement cessé de fonctionner, prouvant ainsi la formidable capacité de l’être humain à ignorer la présence d’autres individus, on m’a demandé de l’argent une, deux, trois, quatre fois – mais putain j’en ai pas, j’suis désolée, arrête de me briser le coeur, arrête de me rappeler qu’il n’y a plus que ça qui compte, laisse moi dans mes non-dits et mes rêves bleus -, on a craché à deux centimètres de mes pieds, et un car de CRS me bloquait le chemin que je voulais prendre. Pour faire court.

Mais putain j’ai marché et j’ai levé la tête. J’ai failli danser Place Vendome. J’ai souri bêtement perdue dans mes pensées. J’ai regardé la Seine comme si j’avais jamais vu d’eau sale de ma vie. J’ai vu Mike demander à (j’ai pas compris son nom, Hayley peut-être…) si elle will be his wife au beau milieu du Pont des Arts. J’ai vu une inconnue pleurer au bord de l’eau. J’ai été poursuivie par un mime qui m’immitait sur une dizaine de mètres. J’ai fini au même endroit qu’à chaque fois que je laisse le hasard me guider.

Mais putain tout le long je me suis dit que j’aimais Paris, j’aimais Paris, j’aimais Paris.

Actually love is all around, there’s no place like home.

 

Forgive me for I have sinned.

by lulasaysdotnet


I think I’ve been sleepwalking.